l’histoire touchante du couple Juan-Carlos et Maribel
Sous le gouvernement d’Allende, Juan Carlos est chef de cabinet du Maire de la ville de Chimbarango une ville de 30000 habitants à 150km au sud de Santiago. De plus il est aussi dirigeant du syndicat des fonctionnaires militant du MIR (Movimiento de la Izquierda Revolucionaria). Après des études dans un lycée technique Maribel travaille dans un organisme d’état qui aide les petits artisans. L’un et l’autre étudient le soir après le travail. C’est là qu’ils se rencontrent.
Pour maribel le coup d’états c’est d’abord une ville en état de siège « j’ai le souvenirs des camions militaires qui circulent jour et nuit. La prison était sur le trajet de chez moi, il y avait le couvre-feu, mais je n’ai pas de souvenirs de peur j’étais jeune. »
Juan Carlos est arrêté dans la rue avec d’autre camarades. « C’est par ses parents que j’ai appris que Juan Carlos avait été arrêter. Son père militant radical et franc-maçon a pu intervenir pour qu’ils soient déplacer des camps de concentration ou il y est resté des jours et devaient être mis à mort électrocuté ». Cela a sauvé Juan Carlos car au sein du MIR son activité n’était pas exposée, les militaires ne pouvaient donc rien prouver sur son appartenance au mouvement. Après des heures d’interrogatoires, il est condamné a 5ans d’emprisonnement. Il a gardé le silence.
le moments du grand départ
Maribel continue de travailler jusqu’au jour où son lieu de travail est fermé par les militaires. Après plusieurs jours elle saisit une opportunité de partir travailler à Rancagua une ville proche de Santiago. Sa vie s’organise pendant 2 ans entre travail et les visite à la prison de San Fernando. « Je n’avais pas de passer militant, je n’avais pas peur d’être arrêté. Un jour on a appris que les prisonniers étaient plus là, je suis directement aller chez le directeur de la prison pour demander des explication »
C’est derrière les barreaux que Juan Carlos et Maribel se marient. « On ne s’est pas marié pour se marier, mais pour que je puisse partir avec lui dans le cadre d’un regroupement familiale d’exilait. Ensuite ils décident de faire les démarches pour l’obtention d’un visa. « L’ingénieur technicien ou je travaillais m’a permis de faire les démarches dont j’avais besoin à chaque fois que mon chef s’absentait ». Malheureusement, ils demandent un visa pour plusieurs pays dont certain refusent : Canada et États-Unis a cause d’un voyage à cuba qu’avais fait Juan Carlos. C’est en France qu’ils trouvent leurs bonheurs.